LSD
HEIN MADAME MAJOR DE PROMO ETC)
Je ne suis pas capable d'imaginer autre chose que l'appareil reproducteur
amniotique
sous les vêtements des femmes que j'observe dans la rue (9h23 28/03/2017 rue de chateaudun)
utérus
La matière des femmes limitée à mes yeux limités aux fonctions reproductrices
ovule
Je ne vois que de la viande imbriquée dans de la viande
largeur de hanches
Je vois la viande contenant la viande
par le siège ou par la tête
la viande dans la viande me donne envie de vomir ce matin
J'observe les hommes dans le métro (9h32 même date station Le Peletier)
je ne vois pas l'appareil reproducteur
spermatozoïde
l'homme homme singulier lui avec son livre sa peau particulière son espace propre
liquide séminal
Je regarde mâle n°1 mâle n°2 male n°N+
scrotum
La femme remisée à la procréation
fécondation
a entre 25 et 40 ans
ovulation
la poitrine des femmes entre 25 et 40
allaitement
ne me provoque aucune excitation
le bruit de succion
la bouche édentée
du nouveau-né
têtant le sein
me fait vomir
dans la tête
je fixe mon regard sur les hommes (9h36 même date Opéra)
cherchant la transparence
jusqu'à trouver la transparence
Je transpose ces hommes
l'homme
dans une chambre d'hôtel
ressemblant aux chambres
des road movies
tous
l'homme
torse velu poils gris-blancs
enchevêtrés
un peu gras
l'homme blanc
couleur par défaut de l'homme
cinquantaine
hétérosexuel a priori
cis-genre
regard dressé je regarde
le bruit de la douche dans la chambre d'hôtel
une femme jeune, genre trente ans, cheveux mouillés
le peignoir enfilé
dans l'armoire cherche un blue-jean un top pailleté
habillée
les pieds nus elle marche sur le parking
démarre la voiture de location jusqu'au bar
celui d'hier
elle boit deux bières commande un steak cuisson : saignant
n'aime pas les femmes
peau noire la femme
ouf
Pont-neuf
je descends
La samaritaine est encore en travaux
Je me souviens l'avant-dernière scène d'Holy Motors de Leos Carax
Je crois que la liquidation judiciaire ne s'est pas bien passée
J'atteins le citadines, quatre étoiles je remarque la plaque rouge, où j'ai rendez-vous dans le salon Luxembourg (9h47 - retard de 17 minutes)
"L'uniformisation culturelle est une tendance constatée ou supposée à l'atténuation des différences entre les pays et entre les populations, en matière de culture, de mode de vie, de normes, de valeurs,... Conséquence de la mondialisation, elle résulte de la diffusion des modèles culturels dominants, notamment anglo-saxons. Elle est souvent perçue comme un processus d'expansion, voire d'impérialisme de l'Occident sur le reste du monde.
Sont ainsi mis en exergue :
(...)
la consommation de produits quasi standardisés sur la planète.
"
Mc Panner
India
Connaught Place, New Dehli
Opening hours
8 AM to 11 PM
Deluxe Brekkie Roll
Australia
Canberra Centre, Bunda Street
Opening hours
9 AM to 6 PM
McKebab
Israel
Ha-Yarkon St 81, Tel Aviv-Yafo
Opening hours
11am to 11pm
Salade Chicken Caesar
France
Coat Ar Guéven, Centre Commercial Coat Ar Gueven, 50 Rue Jean Jaurès, 29200 Brest
Ouvert : 7h30-1h
Teryaki Mac Burger
Japan
Marunouchi, Tokyo 100-0005, Japon
Opening hours
5.30am to 12pm
je n'ai plus 20 ans
je ne connais plus rien des ddddddééééééchchchchchchchaaaarghhhes é-
le-c-tr-iques
Je sais les possibilités de ma main :
la main
- serre
- caresse
- tient
- griffe
- frappe
ci-dessus énumérées
toutes les possibilités
de la main
la main ne peut pas autre chose que ma main
serre caresse tient griffe frappe
couleurs primaires de la maiN
principes actifs
déclinables à l'infini par combinaison
restriction
abstention
Je porte les mêmes cheveux pourtant
je sais attacher ma cravate
mes ongles sont toujours sales
Je connais plusieurs sortes de noeud de cravates
je me lave rarement les oreilles
j'attache la lavallière sans miroir
L'incisive droite de Léa est
cassée
Léa paraît cinq ans de plus que son âge
Léa m'a raconté l'histoire de sa dent
cassée
Léa a 21 ans
Je ne me souviens plus de l'histoire de l'incisive droite
Léa m'a raconté l'histoire de son incisive cassée
J'ai oublié cette histoire
Comment peut-on dire "plus que son âge"
Je n'ai jamais vu la table des âges types/individus
Nous possédons une notion approximative de ce à quoi doit ressembler à un visage à un moment donné de sa vie ; moment mesuré par l'écart entre la naissance et l'instant du jugement ; puis rapporté à une moyenne, fictive, de tous les gens de cet âge type
Léa n'est pas le cliché des gens de son âge
Léa préfère les femmes aux hommes
Léa m'a raconté l'Histoire de Michel
Léa a recontré Michel à Bruxelles
Léa et Michel faisaient la plonge
Le vendredi Michel prévoyait son week-end
comme d'habitude
Le week-end Michel s'appelle Sheila
Sheila se prostitue à Blankenberge ou à
Knokke-le-Zout
Michel a 70 ans
Michel avait 70 ans lorsqu'il faisait la plonge aux côtés de Léa
Michel mourra peut-être un jour qu'il sera Sheila
Sheila mourra peut-être qu'elle sera Michel
Je ne mourrai pas du
Typhus
pas non plus du SIDA
Je mourrai peut-être du
cancer
La
pollution atmo-
sphérique
en région
Parisienne
favorise le cancer
Julien Bonhomme oppose à la mort la naissance
Nous opposons instinctivement la mort à la vie
L'anthropologie est une science du
social
« En biologie, la mort d'un être vivant est l'arrêt irréversible des fonctions vitales : assimilation de nutriments, respiration, fonctionnement du système nerveux central. On la distingue d'un arrêt temporaire (hibernation, congélation). Elle est suivie de la décomposition de l'organisme mort sous l'action de bactéries ou de nécrophages »
la vie est : le fonctionnement normal d’un organisme.
la vie est la banalité d'un organisme
Je ne mourrai probablement pas
assassiné
Aucun éclat d’obus ne se fichera dans mon crâne
je ne serai pas trépané
j’achèterai probablement un nouvel
iPhone
Je mourrai un jour
je ne parviens pas à croire en ma
finitude.
Ce dans quoi je m'aventure est horriblement douloureux et je n'imaginais pas une entreprise poétique capable d'à ce point faire souffrir. Il y avait bien entendu auparavant la convocation des souvenirs extrêmes et les larmes qu'on y associait et les nuits blanches passées devant la lumière bleue de l'écran ; bien entendu nous avons tous connus du prince des poètes aux très acceptables poètes les douleurs articulaires et le dos voûté. Seulement la comparaison entre l'arthrose et ce qui m'arrive en ce moment me paraît sans objet. Dans le même temps il y a quelque chose d'un peu honteux à parler de la souffrance subséquente à la poésie, quelque chose d'un malaise un peu bourgeois.
puisque nous sommes dans le quasi-lyrisme disons le ce mot : la souffrance
et double même la souffrance.
A cause de la nouvelle forme de la poésie je dois penser avant d'écrire et ne dire que ce que j'ai pesé, a priori. L'amoureux des images gratuites que j'étais a du mal à se faire à ces rigueurs là. Et là où l'image gratuite donnait l'impression de traduire un sentiment intime et que parce que traduction du sentiment intime ne pouvait être retranché sans mutiler le sentiment...ici il faut retrancher, corriger, rectifier sans cesse tout ce superflu.
Je porte trace encore de celui que je fus, aujourd'hui, moi, continuateur de ce visage même pas accroché aux murs.
Le superflu concerne le plus souvent des passages explicatifs ou des commentaires de moi à moi même, des sortes de blagues si privées qu'elles ne sont intelligibles que par moi, et ces explications et ces commentaires peuvent avoir une certaine légitimité abstraite, ils brouillent le sens sans que ce brouillage n'ait de lien avec le texte à lire, sans que cette obscurité n'approfondisse quoi que ce soit ou ne renseigne sur un non-visible.
Sortes de repentir du poème ; volonté d'exposer sa démarche pendant qu'on la commet pour signifier combien ce que l'on fait tout de même c'est spécial ; passages par nature artificiels.
d'autre part et surtout je ne dispose d'aucun lieu de sociabilité correspondant à mon tâtonnement. Mes textes ne trouvent de lecteurs qu'ici et les lecteurs d'ici sont bien incapables de m'évaluer. Les critères d'évaluation des lecteurs d'ici ne valent rien et selon moi rien absolument. Les critères d'évaluation des lecteurs d'ici oscillent entre la critique Telerama sur le dernier CD de Louise Attaque et la conception de la poésie de 1920 chez un blogueur sans intérêt.
Mon rugissement d'antan, bien vain, valait protestation contre ceci. Refus du refusé refusant sa condition d'exclu.
Ne disposant pas de lieu de sociabilité valable je ne peux connaître la valeur de ce que j'écris. Ce que j'écris me coûte en énergie en pensées et en obsessions ; j'ignore pourtant sa valeur ; si je puis m'obstiner ou si ce dire vaut un rien dire. Je suis prêt à accepter le silence commandé depuis un extérieur légitime. Il n'y a pas d'extérieur. Aucun.
Bien entendu quelques un des amis me lisent et leurs remarques m'aident à me préciser si tant est que l'on puisse soi approcher de soi-même. Leur amitié, je le sais, n'adoucit pas la critique pour me la rendre supportable. Elle est exactement à sa taille.
Mais ce groupe qui m'entoure fut-il constitué de juges valables ne suffit pas. Un groupe d'amis partage le plus souvent les mêmes conceptions esthétiques, le même fonds culturel. Il ne peut donc être qu'un juge partial à cause que ses lois sont mes lois sans que nos lois ne soient les lois du monde ; mes amis ne rendent pas compte de la diversité du monde. J'entends diversité dans un sens restreint ; limitant cette diversité à ceux plutôt semblables, plutôt cherchant où je cherche. Donc non pas les gens d'ici. Diversité non équivalent à le monde entier, mais à certains auteurs que j'estime et dans lesquels je me reconnais.
J'exige parfois, en une prose hostile, les réactions hostiles de certains ce qui vaut mieux que l'absence de réactions. A ce moment le plus difficile est de bien doser l'hostilité. Trop : c'est le chant de ruines le libelle au mieux et l'injure au pire ce qui est une perte de temps pour tout le monde ; si l'hostilité est trop menue elle m'offre l'indifférence ou la mièvrerie qui ne servent pas plus que la guerre. Je ne recherche rien d'autre que la friction d'un jugement sur l'objet du jugement. Pas d'amitié, pas de haine. Les sympathies ou les colères ok mais dans un débat. Je n'ai besoin ni d'ennemis ni d'amis.
La parodisation facile de 95% du style de tous les écrivailleurs d'ici me conforte dans l'idée qu'ils sont des écrivailleurs. Je reproduis à la fin de cette plainte là ; la plainte d'eux imitée ; nulle comme l'originale.
Une personne, que j'estime plutôt, a jugé l'un de mes poèmes "trop bizarre". Le mot de bizarre est au choix une suspension du jugement face à un objet inconnu soit une forme, timide mais réelle, d'exclusion-négation.
Le mot de bizarre indique ou bien l'impossibilité d'appréhender un phénomène étranger ou bien le refus de l'intégrer aux catégories connues et par là, nécessairement, le nier.
Ce poème bizarre explorait les possibilités techniques du support virtuel. Il étendait le poème hors du poème et faisait signe, tentait de faire signe, vers autre chose que le simple texte inscrit.
Racontait dans un premier temps la possibilité de dire un "hors-le-texte" en demeurant textuel, puisqu'il était encore un texte inscrit comme tous les textes inscrits ; mais aussi donc un en dehors du texte puisque de nombreux mots renvoyaient vers un autre contenu textuel. Cet en dehors s'il présente les propriétés objectives d'un texte (un contenu linguistique inscrit sur un support matériel) est aussi le "hors-texte" du poème-bizarre puisque ces "autres textes" ne sont lisibles qu'après une manipulation du lecteur.
Racontait aussi, par la combinaison entre eux ds éléments extérieurs au texte, sa propre fable. Formait une sorte de puzzle, une combinaison de fragments possédant un sens propre, indépendant du premier texte et n'ayant de lien avec lui que parce qu'il en était la source.
Ce poème souffrait de nombreux défauts et, à cause de ce que je ne dispose pas de lieux de sociabilité adéquats, je ne peux juger sa qualité ce qui est monstrueux et le rend, pour l'instant, parfaitement inutile.
Au mieux je puis exposer ma démarche en vue de rendre intelligible la bizarrerie à ceux, qui de bonne foi, souhaiteraient l'intégrer à leurs topos. Au pire il reste là comme ça.
J'aimerais que ma poésie ne se regarde pas le nombril et rien n'est plus difficile que de ne pas se regarder le nombril lorsque l'on est, comme moi, content d'être soi-même. Encore une fois cet aveu là me provoque un plaisir narcissique et l'on pourrait à l'infini dire ceci de tous les aveux suivant l'aveu de son narcissisme.
Ecrire dans la solitude, sauf peut-être une certaine forme, une forme qui ne dit pas le monde alentour mais le monde en soi et de soi, ce monde de la présence ; écrire dans ma solitude ne permet de se juger soi-même. Et ou bien content comme moi l'on se dit que c'est très bien ou bien fragile, inquiet de soi-même l'on veut tout effacer d'un coup. Comme moi, encore.
Bien entendu je doute et je veux tout arrêter parce que ça n'a AUCUN sens à la fin d'écrire. Parce que faire de la poésie sa vie et le sens de sa vie paraît crétin. Bien entendu je ne dirai jamais que la poésie, pour moi, n'est pas une affaire sérieuse. Elle l'a toujours été sauf aux moments de caricature lorsque la poésie n'était qu'un titre, un passe-droit, une identité factice (et c'est le cas de beaucoup ici, on entre en tant que poètes, on se reconnait avec son habit de poète et ça me met en colère parce que je suis bête, parce que je suis adolescent, parce que je refuse d'être tué)
Cette deuxième souffrance vaut bien pire que la précédente. La première ce n'est qu'une douleur physique consécutive à un changement de pratique, un faux-mouvement du cerveau.
La solitude de la seconde me tue.
Pour les autres là à la fin ils peuvent bien, comme ils le veulent, être contents d'eux-même. Recevoir pétales de fleurs et tout le tintouin du succès minuscule. Si je trouve ceci regrettable ça ne regarde que moi. Si je proteste contre la négation et la norme totalitaire qu'ils induisent ça ne les regarde qu'à concurrence de leur blessure.
Les poèmes carricaturés :
[size=12]Mais l'été qui monte doit bien servir à quelque chose
sinon pourquoi cette bouche ma bouche écrasée
rouge une cerise mordue le jus sur les lèvres
Aux amours peut-être dans cette gare infâme
De la première fois quand tu dis adieu pour rire
Sans jamais te retourner ce train je l'imagine sans
arrêt filant à travers rails, terres et villes il devra
repasser par ici et j'attends l'été le retour de l'été
Il doit bien servir à quelque chose l'été pour qui
vacille la bouche rouge trop mordue je serai
vieille avant nos baisers retrouvés le ventre
vide je ploie et battent les membres des enfants
non-nés l'absence de toi que je porte en moi[/size]
[size=12]
Près des villes sans nom
Les amants marchent pas légers
De Sofia à Antioche la musique
Monte et ils dansent
Les corps s'arrangent jolis
La radio gémit une émission
en langue inconnue[/size]
[size=12]Au matin la lumière
habille la fille sans nom
et l'ombre le garçon
Avant que la bruyère
sous leurs corps légers
feule[/size]
[size=12]Tu aimes quand le train
lentement quitte la gare
Tu aimes
le mouvement des roues
transmis à la voiture-bar
le tremblement du wagon 7
où tu es assis après avoir cherché
La place 45 tu as dit excusez moi
je te connais par coeur et tu as
choisi la place du couloir pour ne
Pas déranger je te connais par coeur
Quelques pièces de monnaie
De quoi acheter un sandwich
un coca peut-être cet endroit impertinent
tu y ignores le prix des choses
Cette nuit mon ombre et ma voix
Je te les ai données qu'elles te suivent
longtemps
et te gardent de tous les dangers tranquilles
les périls sordides l'Egypte à pas de loups
et les saisons circulaires comme des planisphères[/size]
[size=12]Artémis à la robe pâle ou Diane les lèvres rouges.[/size]
les fenêtres de la maison
8 rue victor hugo ########
sont ouvertes pour lutter contre l'humidité
il faudrait lessiver le plafond de la petite chambre
la VMC ne fonctionne pas correctement
l'infiltration d'eau bombe le plafond du salon
l'agence envoie le plombier
le plombier change les joints
tous les deux mois
on ne le laisse pas
faire son travail
malgré tout j'écris
Leïla Slimani vivait au 21 rue Clauzel
75009 Paris
Leïla Slimani lauréate du prix Goncourt
2016
vivait au 21 rue Clauzel
75009 Paris
Leïla Slimani ne vit plus au 21 rue Clauzel
75009 Paris
Leïla Slimani a déménagé
Leïla Slimani possédait la une de
Elle deux mètres sur un
Leïla Slimani faisait la une
de ce numéro de Elle
Léïla Slimani
vit probablement
rue de Seine
75006 Paris
Leïla Slimani avait dessiné sur sa porte
un biberon
Leïla Slimani écrit des romans
elle écrivait sur sa porte
"Ne sonnez pas bébé dort"
Leïla Slimani écrit beaucoup
Leïla Slimani dessine des biberons
Un biberon
Leïla Slimani doit être au Flore
Leïla Slimani boit du champagne
L'époux de Leïla Slimani est banquier
Leïla Slimani est publié chez Gallimard
Leïla Slimani participa à l'atelier d'écriture Gallimard
L'atelier coûte 1500e pour 3 jours
Leïla Slimani a gagné le prix Goncourt 2016
Leïla Slimani est maman
Leïla Slimani son époux banquier son enfant
dormant
vivaient au 3ème étage et demi du 21 rue Clauzel
75009 Paris
Leïla Slimani a déménagé
il n'y avait aucun carton de livres
Il y avait un carton de ses livres
Bruno A. vit au 21 rue Clauzel
75009 Paris
Bruno A. fait du bruit toute la journée
Bruno A. est plasticien il travaille au sol
Bruno A. travaille au sol
Bruno A. fait du bruit toute la journée
Bruno A. expose au Grand Palais
Le Grand Palais programme une exposition
Pour les jeunes artistes
Bruno A. est un jeune artiste
Bruno A. a fait les Arts Déco
Bruno Albizatti vit au dernier étage
du 21 rue clauzel
75009 Paris
Hirashi Sanko vit 21 rue Clauzel
75009 Paris
Hirashi S. traduit des oeuvres
Hirashi S. écrit des critiques musicales
Hirashi S. n'ose pas se plaindre du bruit
des voisins du 4ème étage du 21 rue Clauzel
75009 Paris
Hirashi S. vit au 3ème étage porte gauche
du 21 rue Clauzel
75009 Paris
Les voisins bruyants d'Hirashi S. vivent
au quatrième étage du
21 rue Clauzel 75009
Les voisins bruyants d'Hirashi Sanko
ont écrit sur leur porte Jonathan et Mehdi
je suis lourd et je pa:rche de la faon dhuer et deplaun peut être jai merdu le sens de la vie un jour c'etait novembre ou apres ca n a p as dimportanbce insensé des coups de feu retentissetn cest dans ma tete un peu dommage ne pas trouver le corps de celui la tué par ma tête à moi ce coup brutal cette prise nouvelle ce doigt et cette main que l'on brise à cvheval sur je ne sais trop quoi pêtu être tu portais un jean de la mauviase couleur ça nallait pas avec tes chauyssures nest ce pas tu vle vois bien on ter agedes bizarrement ton reflet dans le moiroir te regar
Poème-minute 17/03/17 10:21
e
Le pétrole (en latin petroleum,
du
grec petra, « roche »,
et du
latin oleum, « huile »)
est
une roche liquide d'origine
naturelle, une huile
minérale composée d'une
multitude de composés
organiques,
essentiellement des
hydrocarbures,
piégée
dans des formations
géologiques particulières.
L'exploitation de cette source d'
énergie
fossile
et d'hydrocarbures
est l’un des
piliers de
l’économie
industrielle contemporaine,
car le pétrole
fournit la
quasi-totalité des
carburants
liquides — fioul,
gazole, kérosène, essence,
GPL — tandis que le naphta
produit par le
raffinage est à la
base
de la pétrochimie,
dont sont issus un très
grand
nombre de matériaux
usuels — plastiques,
textiles
synthétiques, caoutchoucs
synthétiques
(élastomères),
détergents,
adhésifs, engrais,
cosmétiques,
etc. —
et que les
fractions les plus
lourdes conduisent aux
bitumes, paraffines et
lubrifiants.
Le pétrole dans son gisement est
fréquemment associé à des
fractions légères
qui se
séparent
spontanément du
liquide à la pression
atmosphérique,
ainsi que diverses
impuretés comme le
dioxyde de carbone,
sulfure d'hydrogène, l'eau de
formation et des traces métalliques.
Avec 31,3 % de
l'énergie primaire
consommée en 2014,
le pétrole est la
source
d'énergie la
plus
utilisée dans le
monde devant le
charbon
(28,6 %) et le
gaz naturel
(21,2 %) ; sa part a
fortement reculé : elle
atteignait
46,2 %
en 1973.
En 2015,
selon
BP, les réserves
mondiales prouvées de
pétrole atteignaient
239,4 milliards de
tonnes,
en progression de
23,5 % par rapport à
2005 et de
51 % par rapport à
1995. Elles représentaient
50,7 années de
production au
rythme de
2015.
L'Agence internationale de
l'énergie évalue les
émissions
mondiales de
CO2 dues au
pétrole à
10 825 Mt (millions de tonnes) en
2013,
en progression de
27,3 % depuis
1990 ;
ces émissions représentent
34 % des émissions
dues à l'énergie,
contre 46 % pour le
charbon et 20 %
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 11.0px Helvetica; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000} p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 11.0px Helvetica; color: #000000; -webkit-text-stroke: #000000; min-height: 13.0px} span.s1 {font-kerning: none}
pour le gaz naturel.
Ce sont des poèmes écrits les yeux bandés
à force d'avoir passé sa vie devant l'ordinateur
pour chercher l'amour et la vie
on parvint à ce niveau de maîtrise
des touches et donc d'une forme
particulière du langage comme quasiment
l'idéogramme la touche ici enfoncée
alors voilà joueur d'orgue pas tout
à fait laissé(e) au hasard
la ville a poyé encore unbe fois sous le même souffle qu'auapravant il y aviat un vent il avait la couleur dyeyx malades on l'a vu on la bien vu ici le texte derriere quoi devrait il disparaitre si j'écris mon nom en caract§res rayté si sur la couverture je limprime transparents sir par une voix synthétique je le fais prononcer sans upport matériel et l'impression simplement de sa confusion avec l'air
Où sera l'auteur en dernier terme et où sera le texte ainsi défait de n'importe quel support traditionnel ou au moins apparrent le texte décharné jusqu'au bout voix pas voix humaine voix inconnue et mieux un jour traduction dans la langue des singes ou des cheins battus
le réseau des méraphires se rebatit pierre à pierre pas à pa as lettres après lettres in oarviuendra à nouveau certainemlent à recomposer depuis le métal et la tôle frappés des mots et une voix humaiune reoartuir deu corps dissout vers le corps reel imagine t on le christ oublié cette fois jamais aprè§s la ort descendu de la croix de plus en polus oourri sur sa croix et de sa altu§re luquide et de ses os rongés par le pus acide renaissant et ainsi bpateme dans cette puslsion maladive
la peste sûrement naquit un jour d'un oublié enragé sur la croix ou le supplice de son temps de soa culture sans aucun racisme 'aucune sorte arraché peut être à la torture de l'Inca ou au sacrifice de l'oiseau)miracle règnant sur le baasketball améridien
JEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJEJE
JE JE
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JE JE
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La monstruosité du monde parfois vient
L'indiscernabilité des identiques est un principe
métaphysique
Peter Geach remet en cause ce principe
De l'obscurité très froide d'un jour de novembre
Le tiers-exclu ou la non-contradiction
sont des pirncipes logiques
Où surgissait l'homme à l'imperméable
L'identité des indiscernables garde
dans la nuit
Rouge et fendu au milieu
une ceinture pas attachée
le textualisme ignore les méta-données
le promeneur se perdrait dans la rue
Pierre Ménard abroge le textualisme
L'oeuvre est une action
Sans indication bibliographiques
l'accès à l'espace urbain
serait illisible
Le train arrive avec une minute de retard
En gare de Saint-Nom-en-Bretèche
Le suivant entrera en gare vingt minutes plus tard
Enedis relève les compteurs électriques
tous les deux mois
En cas d'absence connectez vous au site
www.enedis.fr/relever-mon-compteur
inscrire sur le formulaire adéquat les valeurs
de votre consommation électrique sur la période concernée
Le tarif social de l'énergie est ouvert aux personnes dont
les ressources annuelles n'excèdent pas un plafond fixé par le département
lors de sa délibération annuelle et suivant la dotation générale de fonctionnement
octroyée par le gouvernement au cours d'une réunion interministérielle
Le pass navigo est gratuit pour les allocataires du RSA
A l'épuisement des droits de l'assurance chômage l'ASS
s'y substitue afin de garantir le minimum vital
Le solstice d'hiver a eu lieu le 21 décembre
Le solstice d'été aura lieu le 21 juin
Ce mois de mars est ensoleillé
10 % des français en âge de travailler sont au chômage
Les chiffres varient selon les catégories
le périmètre géographique
les critères de l'INSEE et du BiT sont identiques
Les indicateurs de pôle emploi transmis
mensuellement utilisent une règle de calcul différnte
rendant compte en temps réel des variations
du marché de l'emploi en France
Variance = moyenne (vi2) - moy2
------——————++++++
(nerfs)
A une minute près le train aurait été à l'heure
Dans la gare de saint nom en bretèche
Le suivant n'arrivera que vingt minutes après
Tous les deux mois un agent d'Enedis vient relever les compteurs
En cas d'absence du souscripteur celui-ci peut se connecter
au site www.enedis.fr/relever-mon-compteur
et y inscrire lui-même sa relève
on appelle ceci auto-relève