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25 décembre 2007

Egoûts.

Dans les vrais égoûts il n'y a pas d'alligators, seulement des monstres plus terrifiants. Les égoûts, vrais goûtent, gouttes à gouttes sur le cours de la mémoire puis projettent les ombres. Deux doigts pour le crocodile de l'âme. Trois pour le requin. Sur les théatres d'ombres tu vois tes peurs sortir des ténèbres. Celle de la mer, et l'amer, et le sucre que tu vomis. Je te tiens, tu me tiens un doigt dans la bouche pour sentir le vent claquer, pour se faire fanion d'un empire déchu. Notre amour immortel qui flotte en haut des tours, et des tours à courir cent fois, sans foi ? Oh, j'y crois bien plus que tu n'espères. ET je te rêve, la peau sucrée sous la langue amère, toi tremblante comme moi perclus de caféïne. Mais mon amour, t'es ma sister morphine, ma nuit noire et mon paradis blanc.

Pour tes yeux, j'irai flageller le vent d'une verge longue comme l'univers, le faire crier et te l'offrir soumis. Eole, à tes pieds tournoyant en pluie opaque, par delà le béton de nos sens...On se coule.

Je suis dé(ca)pité.

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19 décembre 2007

Amel.

Parce qu'il faut dire adieu, autant que ce soit de voix morte, dans le silence et la fuite des vertèbres brisées, dans la géométrie d'une majuscule et d'un plein, et des délires déliés. A. Se dire Adieu, puis partir et se mourir. Fondre la cire qui bouche les artères pour du feu une dernière fois dans la veine, l'aiguille plantée pour l'acide sur la route. Tu sais bien qu'il n'y a de lumière que dans l'obscurité la plus dense, l'avoir vive, la voir vive souvent, c'est plonger au fond du trou, transpercer les barrières du vide et s'y étendre...Dans ce monde il n'y a de rêves que pour les fous, et de couleurs que pour les aveugles.

Le silence comme une lueur d'espoir, qui s'élève du sourire perdu, sur les routes peintes à la va-vite où les lignes blanches deviennent rouges. On les a franchies si souvent les rouges...Avant de revenir, repartir, le bonheur et l'amour comme la marée. Haute et donc asphyxiante. Ce X au milieu du mot, une croix sur l'amour, sur une page. Seulement une. Le reste, les autres, ça ne passe pas. Avide de nos seringues pleines. Transformer l'eau en vin ? Non. C'est parti pour le sang, les éclats de sang et la pluie sur le vent gris. Adieu mademoiselle, bonjour madame. Oui. Excusez-moi. Je me suis égaré, j'ai cru le réverbère trembler, mais ce n'était que ma moelle épinière comprimée. Je ne bouge plus. Je meurs. Je meurs.

A. Amel. Ca veut dire trésor chez moi, et c'en est un, le plus beau qui fait tenir la vie sur moi, c'est parce qu'elle vit encore que je n'abandonnerai pas.

17 décembre 2007

Chacun son coma.

Diffuse moi des pulsations intimes dans les tempes, en musique de lierre. Laisse la grimper sur le corps de pierre, recouvrir la moitié du visage. Tu te manges des bouts de cheveux sur les lèvres. Immisce toi, immisce toi et infuse l'émotion dans l'incision creusée par les larmes, acides. J'étais statue pétrifiée. La roche a volé en éclats. Le coeur : dommage collatéral. Le feu : en moi. Le voile des colères ne l'étouffera pas. Il brûle. Ne me fuis pas. Lis moi, dévore moi . L'impérissable ce ne sont pas les marques de dents sur les coups et la carrotide ou les fuites éthyliques. La lueur rouge sous la peau qui fuit les ongles. Mon amour. Je suis désolé. La passivité n'est pas paisibilité. Quiétude, sous la pliue régulière qui fait la soudure sur les corps. Je ne suis pas la sangsue coaelescente. Reviens me mettre un peu de sang dans les joues. Un peu de rouge dans les yeux. Parce que le blanc de ton silence est l'asile de ma raison. Mon bagne, mon amour.

14 décembre 2007

Bonjour. Au revoir.

Bonjour. Au revoir. Vous m'excuserez j'allumais les lumières. Bonsoir. Pour faire luire les ombres. Bon sang. Non. Il est atteint. Attachez mon coeur madame. Merci. J'ai l'âme crochue, c'est pratique pour s'enfoncer. Bonne nuit. L'amour dans un rond de plastique 19 centimètres de long et 6 de diamètre. Bonjour. Des sentiments en centimètres. Merci. Des centi-mots. Donnez. Voilà. De l'amour en centilitres. Adieu. Tu crochettes mon coeur. Madame si vous peux changer la serrure. La police, les sirènes, je cède aux chants. Alors il vaut mieux ne plus avoir d'effractions, et de plaintes. Sur les murs. En bas. Les pleintes, et les délurés. La peinture fanée. Salutations. Dans un rond de fumée. Crack. Avale. Stupéfiants ! Ne soyez pas stupéfaits. Je vous fige. Oui c'est parce que tu. La beauté ça s'enfuit, ça ne reste pas. Un accident et « crack ». Elle est partie. Restez là, oui, montez sur la pellicule. La même qui recouvre ma peau. Pas les peaux mortes. Non. Bonne nuit. Le ventilateur ne décolle pas. Et mon vélo volant, Pégase. Hue sous les acclamations.

Au revoir tu êtes prisonnière de ma mémoire. Au cachot. Bonjour. Forçat oui, forceuse non. Les barreaux se serrent. Mon coeur aussi. Salut ! Le coeur c'est humide, un cachot humide. Un cachet ça ne dissipe pas le mal dans la tête, et le diable dans le ventre. Avec un verre d'eau on ne tue même pas les dragons dans la main. Dégats des os. Merci pour le thé. Mais plus tard. Je finis la guerre. Avec les os oui. Pour en avoir d'autres. Vous as préparé mon lit ? Bonne nuit. Le lin du tombeau comme l'amour. Je veux des larmes pour l'enterrement, on mesure l'amour en centilitres, et la peine en hectolitres. Merci. A demain. L'éclispse dure 20 ans. Je suis mort à 8 ans. Bonjour. Je suis mort à 17 ans. Désenchanté. Je suis deux fois plus là. Je descends la mort en scaphandre. Mouline, je vois les trésors et papa mais on ne touche pas. Même y a ton enfance qui se bat avec la mienne là bas. Salut. Tu savez on est mobile dans un habit en plomb quand on a toujours porté son coeur lourd. Excuse moi madame le feu rouge, je ne vous voie pas. C'est que j'ai perdu la vue dans ses yeux. Tout est bleu. La rue est vide. Bonjour madame silence. Je cherche les veines blanches et les yeux rouges. Oui tu voyez moi je ne vois pas. Elle a une âme en morceaux, et une lame dans le dos. J'annonce. Un chaos inverétbré. Elle a la peau comme un couteau qui pèle l'ennui, qui épelle la violence. Oui madame silence, vous et votre empire. Non. Merci. Moi je suis plus fort que votre vide, et votre infini. Vous sais, avec ma naïveté d'un gosse de 7 ans. Au revoir. Vous avez des opalines silences ? Que du blanc craquelé et de la beauté muselée. Bonjour. A la ouate, moi j'en ai mille méga watts. C'est mieux, c'est électrifiant.

Le poème c'est l'amour. La clameur. Adieu. Madame bleue silence voudrait qu'on l'épargne. Mais l'amour ça se hurle, ça ne thésaurise pas. Cotiser ? Non. Cautériser. Moins encore. Juste une plaie là. Entre tes jambes et dans ma poitrine.

Vous m'épousez contre une bague de verbe et un collier de larmes ? Douleur. Au revoir.

Toutes ces lignes en une blanche. Bonjour mon amour.

13 décembre 2007

Ton sceptre brisé.

Encore le couteau dans les veines. L'injection. Tu es l'onguent, la drogue stupéfiant les sens. Et moi. Contre tes pensées insensées, je veux m'anéantir et tirer tout en haut de la mémoire tes parfums. Suer sous l'amour. Me déshydrater. Pour te mettre en moi. Toute la place. Et cette soif. Cette soif qui fend les lèvres et le silence de cris. Mais moi je ne me baigne plus que dans nos ravissants et épuisés ruisseaux. C'est un peu froid. C'est un peu vide. Mais nous. Notre ardeur marquera de fer rouge la terre.

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11 décembre 2007

Avenir.

Dans ses ronds yeux de cristal bleu, je lirai l'avenir.

9 décembre 2007

Marion.

Marion. Le coeur tremble. En deux temps et demi je deviens cardiaque. Marion un peu plus que double. Multiple. Une blanche. Une noire. Et une ombre. Sur le piano des sens. Puis l'archet de l'âme que le coeur gémisse. Marion. Qui se meure dans un souffle uni. On. Dans un bout de physique électrique. Ion. En deux temps et demi tu m'épouses. Ma-ri. Et au premier mouvement tu m'appartiens. Ma. En deux notes de mandoline et une soupirante. Marion. Dans mes yeux tu seras toujours la plus belle. Dans mes bras, à minuit quand les rêves meurent avec la veille, pourras être la plus faible. Marion. Combustible de mon être. Mon sang et mon poison noir. Malade de toi. Ne me guéris que du bout des lèvres. Dans l'unisson et ton parfum, et les murmures de ton prénom. Marion.

9 décembre 2007

Je respire l'asphyxie.

J'ai tanné le silence pour m'en faire un lourd manteau de cuir. Ou un habit de larmes. Le bagne de ta folie.
Mes majuscules traqueront tes ponts finaux, tes points vitaux.
Je respire l'asphyxie.

8 décembre 2007

sourire.

Le sourire dans un camp de concentration. Amaigri. Torturé. Efflanqué. Mais bien vivant.
Je souris dans un piège à rats.

7 décembre 2007

You

Le fourreau de ma folie.

7 décembre 2007

Because you're the one.

Ce n'est pas si désagréable que je le dis finalement. Je me sens comme l'amoureux transi de froid, sous la pluie, puis le givre, puis la nuit, jouant au balcon de sa douce la sérénénade de l'émoi. Je n'ai pas de mandoline. Alors je joue du tambour dans la poitrine. Celui dont tu décides le rythme selon les aléas de tes apparitions, disparitions. Quel amant indigne serai-je à fuir la première intempérie et même prétendre souffrir. Et même prétendre aimer ? Alors j'attends. Trompant peut-être la solitude sur des corps inamicaux, et allonger les peines sur des ventres moites. Attendre que tu noues tes tresses en échelle du levant pour descendre de ton balcon. Toi le flux et le reflux. Le ressac charrie mes cadavres. Reviens que je les crève.

6 décembre 2007

She said lalala.

Sur le bord gelé de la route, deux cristaux translucides meurent à la commissure des lèvres bleuies. Celle du bas tremble un peu, un frisson que brouille la perle ronde et humide. Un revers de main. De tes manches très longues pour cacher tes blessures. Ton silence pour masquer les fêlures dans la voix. Avec la violence pour masque au secret, parce que personne ne voit les douleurs que tu traines. Parce que tu crois, la souffrance comme une dépouille exquise, et les autres des charognes, et le dire, comme le miasme.

Dans des sacoches. Où tu joues l'équilibriste sur les pentes verglacées, tu n'as pas de baton, tu n'es pas majorette, tu ne défiles que pour dire adieu. Alors. Sur les fils de verre, sur la corde tendue, la langue tirée par l'effort, tu marches en agençant tes souffrances, en éradiquant ceux qui pénétrent tes 90 cms de l'intimité pour préserver les 21 grammes de l'âme. Tu hérisses deux herses, et une douve où tu jettes l'alligator de nos égoûts, de ton dégoût, une muraille de glace, et des stalactites pour le pal, pour te protéger, tu as grévé le sol de soldats en terre cuite. Il faut être plus chaud que le froid de tes murs d'enceinte. Ceindre la ceinture de glace pour la faire cendres, pour la faire larme.

L'hiver dans les coeurs. La vie se colore en se fendant du souffle gris des soupirs hésités. La route est verglacée et de décembre tu n'as retenu que le manteau rouge sans le gros ventre pour réchauffer ta tristesse, sans l'oreille et la hotte de jouets. Tu as mis les patins. Pas pour ne pas salir le chemin. Non. Pour patiner. Glisser. Tu as l'habitude de garder l'équilibre. Puis. Puis, j'ai ma paire moi aussi, de claques qui claquent. Les patins, fissurent la glace pour laisser dans l'hiver un sourire. Ou une cicatrice, un mouvement hyperbolique, désordonné, imprimé sous les frimas. Ne pas ralentir. Ebrécher, s'émêcher. S'emmêcher, s'en mêler sans concert.

Tu as les jambes croisées sur la borne de l'autoroute, tes manches tirées toujours de ton pull souple, de ton manteau rouge. Une cigarette à la main, parce que tu aimes trop ça, et comme ça. Un peu de chaleur. D'incandescence, au moins au bout du mégot. Tu as les jambes croisées, transies parce que dehors les bourrasques soufflent. Mais tu ne sens plus rien. Tu te laisses mourir sur le coin de la vie pour ne plus être détruite, tu regardes ton corps geler, les escares grimper. Mais mon amour. Les statues de glace se brisent quand elles tombent. Alors laisse moi, juste, cracher des soleils rouges, des soleils de fin de siècle par la bouche pour que ton corps paralytique reprenne vie, et couleur, que s'estompe le blême, et la couleur, l'arc-en-ciel des larmes et du sourire pour croquer la vie livide, pour combler le lit vide...Faire frémir les sens condamnés, encore, et te donner, donner, offrir, me vider. Je serai l'homme à la cervelle d'or, qui pour sa belle racle le fond de sa tête, et en meurt..

Blanche-neige. La mort au bout des mots dévorés trop goulûment. Ils ne sont qu'à toi, sous la serre de ma tête fertile, ils ne poussent que le long de ton corps. Déesse, antique, Bacchus féminine recouverte du lierre du verbe. Je t'offre mon verger. Et mes mains blanches. Sous les cristaux de décembre, sous la danse des arbres. Nous c'est parti, pour les tourbillons fleuris mais épineux, pour le soufflet et la joue, pour la nuit et les étoiles. Ca ne s'éteint pas, tu sais. Parce que ça ne s'entend pas, ce son, dans la poitrine qui déchire le ciel comme un soc laboure le coeur. Il n'y a que nous, toi et moi. Le tout est plus que la somme des parties...

Tu entends le vent qui souffle à la Terre ? Les mots tristes, les mots, confus ?

Quand tu n'es pas là, la vie est un gaspillage de temps, égrenner les secondes, se torturer au bout d'une aiguille, s'y piquer. Espérer dormir 100 ans, jusqu'à ce que tes charmes m'en tirent. Un baiser volé. Mon amour.

5 décembre 2007

L'ennui au rasoir.

Je prolonge la ligne de coeur au rasoir. Tu décapites celle de vie. Reine de pique casse carreau de l'âme. Des points de sutures au fil invisible pour lambeaux de peaux. Coutures. Coups durs. L'aiguille glisse l'anguille jusqu'à coeur ému d'émoi. Et moi ? Tu es le carnage cylindrique, l'acide chlorhydrique. Les os rompus d'un craquement bref et sonor. Bourreau il te reste une pendaison à réussir. La mienne. Passer à la trape. Ouais. Princesse de cristal ou alors de jade. Le mal immobile. Tu m'es devenu aussi nécessaire que la littérature. Ne me dis pas que tu veux devenir un souvenir. Les longs soupirs attent encore de coller au collier infortuné du papier écorné. Tu sais qui déroule l'histoire fantastique qu'on a introduit. Comme deux doigts pour l'extase, comme une toi pour s'abriter. Mon amour. Mon déluge...qu'on se niche encore de nos amours surpris, et des sottises adolescentes. Veux en moi. Veux moi. Je te veux...voeu.

Le coeur sur le bûcher. Incendie, j'ai l'âme ignifugée.

2 décembre 2007

L'âtre du désir

Où vas tu quand la nuit d'amour t'a défaite et repeinte ? Quand noire embaumeuse, elle te brise de ses poids violets ? Qu'elle te vide d'une vie couverte de parfum. Où va ton regard quand il rêve d'Égypte et de la belle Cléopatre ? Où m'enfermes-tu quand tu loues les charmes de la sauvage Roxanne...

Abandonne Ô ma reine bohème, mon carnage, tes mers impétueuses et les siècles glorieux. Flotte mieux sur l'éther de notre amour. Laisse donc, enfin, s'enfanter la joie sur ton visage creusé. D'une innocence trop tôt volée. D'illusions déjà violées. Le prince a le corps bleu et une voiture rouge. Moi je ne suis pas prince momifié. Mortifié. Un peu. Prince. Pas du tout. Il me manque l'empreinte d'or qui s'enfonce sur le visage disent-ils, la pierre écarlate sur le doigt. Mais des richesses plus précieuses habitent ma voix quand je te dis en mots. Qu'on-ils d'images scintillantes dans les rêves, eux ? Tes yeux ? Assurément pas. Je suis le seul, à savoir les reflets chatoyants et l'ivresse caniculaire.

1 décembre 2007

blêmes lueurs

Mon amour. Parce qu'aux blêmes lueurs du matin naissant, j'ai senti la vie glisser des mains à la rétine, un spasme incontrôlé, des pieds à la tête quand les derniers lampadaires lumineux s'éteindront où seras-tu mon amour ? Et puis moi, ma vie, je la scelle dans un tombeau, en même temps que mon corps. Nous sommes condamnés à l'éternité, au mal et à la douleur. L'éternité en est la fille, de ces pales journées au ciel exsangue. Ah mon amour. Qu'on s'excise, qu'on s'excite, qu'on se crève. Encore. Que la vie parte en des éclats bruyants jusqu'à faire des cicatrices au parquet, jusqu'à imprimer les souvenirs dans la colère d'une nuit inaboutie. Ah, il faut se pardonner, s'oublier pour se retrouver. A chaque nuit suffit sa peine. Mais moi j'ai faim du mal. Et de toi.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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