A nous écorchés.
De ceux qui divaguent, se perdent à
graver leurs rêves. dans l'envers de leurs paupières
Les bordures sont hésitantes, un
dernier saut puis après. Après c'est loin.
A vous, écorchés à
l'écorce de l'âme, face aux corps enlacés....
Le silence confondant écrase vos
amours abstraits, sans matière, et se dresser des débauches
de conversations insensées pour y faire survivre des vestiges,
quand l'âme est partie danser dans la nuit au ciel nu de vie.
Si nous sommes plusieurs ici à parler sous le nous sans soucis
de propriété, je n'en suis pas moins seul quand j'écris
et mes mots ne savent pas mentir, pourquoi écrirais je ici moi
qui n'aime que les visiteurs silencieux et fustige d'un coup de plume
les yeux réprobateurs qui me guettent et me terrifient ?
L'amour s'esquinte là où l'enfance s'épuise...
Seul et caresser le chagrin à
perte n'y fera que dalle. Grimace cette vilaine farce, de ta pierre
qui monte dans la poitrine, ces écailles rocailleuses
alourdissent le pas, insensibilise les douleurs, et je voudrai le mal
au corps, la mélancolie au coeur pour poursuivre : la
solitude, c'est l'habitude de ce manque qui nous rouille. nos,
conversations décousues toute peuplées de marges où
plus une ne croit aux phrases ternies d'une autre. Souligner
l'ordinaire du naturel qui nous fuit dans la raideur des journées
doucereuses...Au grand départ, ne reste que des ruines
évanouies et figées.
.... Tu voles des images entre les lignes des histoires de toujours, dérobes des mots d'amour, et avec, tu imagines des robes. Tu ne les portes jamais, puisque ce sont des mots de tous les jours. Tes pensées se pendent aux rayons de la pluie, quand les gouttes du soleil te lèchent le corps. Alors, ton esprit se plie sous les aurores de vos amours incertains. Certaines odeurs te collent l'âme. Et il y a bien trop de vagues dans vos yeux. Vague à l'âme. Il enflamme d'arrogance tes paroles. Frivoles. Farandole de tes phrases déchues accompagne tes baisers quand tu l'embrasses. Tu embrasses quelques eaux, et bois sa peau, avant d'y plonger. L'océan mer revient, accouche de mille violences sur le bitume. Ta plume esquive les détours, les esquisses se suivent, pensant sans cesse ton amour. Les pentes s'affaissent et la folie se plaît dans vos faiblesses à gauche de ses tonnerres enragés. Egarés, les personnages de la cour éclairée. Eclair. Coup de foudre sur le quai d'une gare étonnée...