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boudi's blog
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31 janvier 2008

A nous écorchés.

De ceux qui divaguent, se perdent à graver leurs rêves. dans l'envers de leurs paupières
Les bordures sont hésitantes, un dernier saut puis après. Après c'est loin.

A vous, écorchés à l'écorce de l'âme, face aux corps enlacés....
Le silence confondant écrase vos amours abstraits, sans matière, et se dresser des débauches de conversations insensées pour y faire survivre des vestiges, quand l'âme est partie danser dans la nuit au ciel nu de vie. Si nous sommes plusieurs ici à parler sous le nous sans soucis de propriété, je n'en suis pas moins seul quand j'écris et mes mots ne savent pas mentir, pourquoi écrirais je ici moi qui n'aime que les visiteurs silencieux et fustige d'un coup de plume les yeux réprobateurs qui me guettent et me terrifient ? L'amour  s'esquinte là où l'enfance s'épuise...
Seul et caresser le chagrin à perte n'y fera que dalle. Grimace cette vilaine farce, de ta pierre qui monte dans la poitrine, ces écailles rocailleuses alourdissent le pas, insensibilise les douleurs, et je voudrai le mal au corps, la mélancolie au coeur pour poursuivre : la solitude, c'est l'habitude de ce manque qui nous rouille. nos, conversations décousues toute peuplées de marges où plus une ne croit aux phrases ternies d'une autre. Souligner l'ordinaire du naturel qui nous fuit dans la raideur des journées doucereuses...Au grand départ, ne reste que des ruines évanouies et figées.

.... Tu voles des images entre les lignes des histoires de toujours, dérobes des mots d'amour, et avec, tu imagines des robes. Tu ne les portes jamais, puisque ce sont des mots de tous les jours. Tes pensées se pendent aux rayons de la pluie, quand les gouttes du soleil te lèchent le corps. Alors, ton esprit se plie sous les aurores de vos amours incertains. Certaines odeurs te collent l'âme. Et il y a bien trop de vagues dans vos yeux. Vague à l'âme. Il enflamme d'arrogance tes paroles. Frivoles. Farandole de tes phrases déchues accompagne tes baisers quand tu l'embrasses. Tu embrasses quelques eaux, et bois sa peau, avant d'y plonger. L'océan mer revient, accouche de mille violences sur le bitume. Ta plume esquive les détours, les esquisses se suivent, pensant sans cesse ton amour. Les pentes s'affaissent et la folie se plaît dans vos faiblesses à gauche de ses tonnerres enragés. Egarés, les personnages de la cour éclairée. Eclair. Coup de foudre sur le quai d'une gare étonnée...

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18 janvier 2008

Insomnie.

Masturbez vous sur les insomnies qui égrennent vos minutes, masturbez vous en travers et en bande de la douleur d'une nuit qui ne se termine plus, enfin, ça y est les cernes, les passe-droit à la souffrance. Le cercle est ouvert, vous pouvez vous affalez en bandes de cons, dans le regroupement des insomniaques. Les faux, évidemment, les anomiques, les stressés, les petits faibles qui s'inventent des naufrages. L'insomnie vous n'en connaissez rien des scarifications cérebrales, vous n'en connaissez pas les présences qui vous poursuivent dans des pièces ovales armés d'incisives pour vous éventrer le sentiment. Vous vos insomnies portent des idées grises « sur les remparts de Varsovie ». L'absence de sommeil ce n'est pas l'insomnie, l'absence de sommeil parce que vos cerveaux sont dépressurisés, ouverts aux petites pluies qui s'infiltrent, sensibles aux pressions externes. La gravité dans vos crânes. De tous petits impacts et vous hurlez aux cratères, aux météorites ! Vous cognez deux genoux et vous jurez le big-bang. Vous êtes à l'insomnie ce que bien souvent vous êtes à la culture. Et quoi des intrusions ectoplasmiques ? De petits ajustements et l'insomnie s'endort. Comment ? Non, refus catégorique, notifié et notarié, ce passe droit à la souffrance, cette planche pour surfer les vagues de détresse on ne la quitte pas ainsi. L'insomnie enfin pour s'unir et se plaindre ensemble des mêmes peines, ou se faire pleurer de la submersion sous les 3 lunes. L'insomniaque idiopathique qui est ce ? Le fou, l'excessif, le trop, démesure il porte les hardes des rêves. Il vous emmerde avec son heure de sommeil tous les 3 jours. Il vous emmerde parce que cette nuit non plus il ne dormira pas.

16 janvier 2008

Ruines.

J'ai le corps en ruines idéal pour fouilles archéologiques. Quand je l'ai tué j'ai oublié l'homme pour ne voir plus quele monstre et je n'ai pu le tuer seulement parce qu'il était resté homme.

15 janvier 2008

L'bonheur.

J'suis un pionnier des bonnes nouvelles. Une crevasse sur mon visage. A la braderie des dernières illusions un vieux meuble et les poussières.

C'est quand le bonheur ? Que je lui crache à la figure. Que je casse la vie à coup de talon aiguille.
Le destin en main. C'est comme serrer les doigts sur une coquille d'oeuf.

14 janvier 2008

Je ne sais pas marcher.

La danse des revenants aux frontières salées et trempées, la ronde des insensés crieurs de joie, la tête alourdie du rêve, qui penche. Princesse d'or, ta démarche tyrannique, et tes ciseaux qui coupent les poupées de chair. Je ne tue pas, je torture, j'éborgne mes rasoirs dans la gorge. Les sourires des chansons, mes mots sont les carnassiers, les petites étrangères à l'accent pâmé et les peines douces...heureuses, doucereuses, oui. Je suis grave, l'accent GRAVE, c'est l'Histoire dans le ventre, l'Histoire dans le ventre pressurisé, hérmetique, sans accès. J'ai FERME la porte. Retour au pays du miel d'hiver, des bouffonneries mécaniques sur les planches, de la féérie scientifique, du rêve en solution et l'imaginaire in vitro. Nos utopies quotidiennes s'empêtrent les pieds dans les rideaux théoriques, jusqu'aux relents des routes de l'enfer et du cauchemar. Fanfare atroce clinique, musique au faciès bleu, J'EN AI LA PEAU DE L'AME RECOUVERTE MAIS PLUS PERSONNE NE VOIT. Des litchis éventrés qui ont l'odeur de la CHINE échinée, des pays usés, des pays bridés...de contrainte. Je roule l'annualité entre deux feuilles de papier à fumer, LA VIE AUSSI, et ces drames artificiels. Mendiant, mendions, les enfants monstres les monstrueuses enfances, la réalité a des épines qui poussent jusque dans le coeur des roses, jusqu'à l'odeur d'une fleur sur la mèche ! J'ai les cauchemars qui dardent leurs flèches pour mon trop grand caractère, ma sensibilité vaste. Je suis un désert de sentiment, j'ai l'étendue d'une plaine Sahara. Je suis intolérant, à l'oreille "un tolérant", j'emmerde. Je rêve rouge, je rêve rouge de regrets et de meurtres, je rêve de poignards à illusions qu'on enfonce dans le coeur déséquilibré, je suis une déviance à moi tout seul, je suis la déviance on ne m'a pas appris à marcher droit et on me croit prince et gracieux. JE NE SAIS PAS MARCHER. Je porte l'élégance des inconnus, je porte l'élégance bien née, dans mon baluchon, sac des vagabonds je défroque l'imaginaire. Je rêve rouge, je me réveille le nez saignant mille fleurs. MENDIANT, j'écume les fonds, je draine entre les doigts les os craquent et les cheveux secoués de poussière. Ma musique. Je me suis réveillé un jour, c'était demain. Alors ça repart, voilà mon coeur qui cogne, qui cogne dans ma poitrine, et la poitrine mesure contre les tables d'école, et la poitrine bat les professeurs et leurs équations insolubles. Je suis INSTABLE. Je suis en primaire, ma table TANGUE, je ne cale pas mes boules de papier sous la chaise. Le coeur cale. C'est reparti, défibrillation, le coeur BAT. Et même si tu ne viens pas je te cherche, et même si tu ne me sautes pas dans les bras je suis d'outre tombe, d'un autre monde, et pas d'illusions. J'écrase la réalité contre les parois de ta présence comme un mégot dans un cendrier. Je me brûle les doigts.
Ils m'ont cru fils de prince, je suis fils de la Terre, cette pute et ces 21 grammes dans les césures sensorielles. Je suisorphelin de l'Univers et la paternité dans une étoile, je te l'offre.

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9 janvier 2008

Abécédaire.

Nous n'avons besoin que de notre abécédaire à deux lettres, nos MN sans colères, comme des morceaux choisis d'une vie choisie. Je n'ai jamais su aller dans le sens du langage je ne sais plus parler autrement qu'en deux lettres, M pour Aime, N sans Haine. Tu vois qu'on est déjà toutes les émotions, un concentré, un condensé en coktail. Molotov s'il vous plaît pour le feu qu'il y a sous nos pas. J'ai les gènes en présence libre dans tout l'univers rendez-moi mes origines. Je suis sans nom propre juste un nom sale. Vous comprenez Orphelin des Opalines dans les yeux et je laisse des malaises à chaque coins de rues coins de boucles, bouche cousue. M.ademoiselle sur l'accélération des souvenirs vous devez fermer les yeux et laisser l'âme en ébullition la Bombe mentale c'est dans notre tête d'accord ? Toi sur mon miroir Regarde comme le coup de poing offre le vertige. Sens la violence que je respire. Mes cheveux sentent la cendre. Noirs de leur incendie. Qu'un désastre à digérer .Et sinon le crime tout ça ça vous fait quoi qu'est-ce que vous en pensez. Vous croyez que je suis fou ? Que je me suis évanoui en moi-même. On ne sait même pas si déja naît ou déja mort. Mais tellement vivant, à t'espérer dans les bruits. A attirer les coups un jour je vais me tuer tuer c'est sur. Ou c'est toi qui tuera. Pour le plaisir. Mon ombre s'impatiente et voudrait te surpasser dessus, pour nos corps aimants. Croche-pied à mes angoisses. Le grande salle des visions j'ai coupé la corde des pendus. Entre les os épais j'ai construit des labyrinthes et la nuit c'est moi, qui vient récolter vos larmes. Papa tu ne comprends pas la liberté n'est pas donnée elle est à prendre, et c'est avec elle que je m'en vais sur les radeaux ivres. J'irai avec mes mains. J'irai avec hallucinations mes armes mystérieuses j'irai te prendre sous le bras, te coucher sur mes voyelles. Est-ce que mes griffes t'ont émue quand je regarde le ciel dans les yeux j'ai toujours mal à la tête. Les phalanges fragiles dans l'irritation d'une pétale de rose tu ne comprends pas je deviens aveugle j'ai les yeux qui se renversent à l'intérieur, j'ai les larmes qui coulent dans le visage l'odeur de la drogue dans les veines intactes vierges. C'est ça qu'ils ne comprennent pas les hommes tout ce sang qui coule sans que blessure ne soit faite, mais moi je peux c'est comme une vulve sous mon cuir, sous cette peau ingrate si fragile qui attire la brutalité, j'ai le sang c'est le rouge à lèvres que tu  mettais sur les mauvaises lèvres. J'avais hurlé dans ma tête en m'appliquant des claques sur chaque vers le poème était ensanglanté. L'inspiration tremblante. Mon objectif silence. Harmonie des silences. Non je ne parlerai plus mon amour de mes 69 kilos devenus 58 en 4 mois, de mes cadavres étranges dans ma chambre l'odeur de ta cigarette sur mon pull, tu fumeras sur mon pull ? Je confonds nos lèvres, comme nos lettres tu saisis, je fume par les trous pour y mettre le feu. Non je ne parlerai plus. Le mur du silence. Il y'a eu une accumulation de peuples barbares dans mon bégaiement, tellement de langues qu'elles ont fourchées sur le silence C'est la science normale tu comprends à force de trop de guerres l'armée devient euphorique L'effondrement du systéme solaire se fait attendre je l'entends le funambule me dire que l'audace tu sais l'audace de mon coeur se lit sur ton corps. Non vraiment l'émotion a parfois dérapé sur nos meurtrissures mais jusqu'à ce que toujours on parvienne à se rattrapper. Je ne sais plus parler, mon amour. On me bat à l'intérieur depuis l'éternité. Ma légéreté. Ma légereté emporte moi sur tes bras. Qu'on cicatrise ensemble, tu m'emmènes, je t'emmène.

4 janvier 2008

02.01.08

Et on me retrouve hébété, vieille âme pourrie à mourir sous les murs roses. J'aurais préféré la semelle de tes santiags comme dernière cicatrice, plutôt qu'une lame souillée écartelant les veines. Les intestins répandus, doux comme le marbre. La sagesse est de s’agglomérer ici ou là bas, se trouver, et faire de la coalescence une nature artificielle, pour brouiller le brouillard qui oblitère la vision et ce désespoir accouché, recraché. L’état d’esprit du soleil fait flotter les fantomes dans la chambre. Mais l’allégresse demeure malgré le jour cruel et le souvenir d’une nuit naufragée. La pierre précieuse devient la teinte de la peau qu’un oiseau emporte jusqu’au soleil. Rougeur des matinaux, l’eau d’ici sur ma peau fragile. Trouve ton ombre, et couds la moi. Le miroir reste muet, je ne t’y vois pas, tu es dans ma tête, à l’intérieur au pays des mystères et de ma misère. J’ai lancé une bouée, et de quelques centimètres je l’ai ratée. Noyade au fond d’un pétale de rose, de notre amour personnel. Ce n’est pas toi, ce n’est pas moi, c’est déjà nous, ça ne nous appartient plus en sale, plus en propre, mais en tout, en union, en symphonie d’un orgue et de son clavier.  La rougeur devient la fureur de l’amour, du corbeau qu’on assomme de nos songes d’éther, et d’enterre. A la folie, je me crève à tes pieds, j’te dépose mon sang, et mes restes de canines pour ton collier de victoires et crucifier les monstres du néant. Calcine. Nous sommes lances, nous sommes flammes, incendie. Je te l’avais bien dit, nous sommes les pyromanes de l’amour, répandons notre feu fervent sur leurs forêts, sous leurs vents abimés. Parce qu’il y a cette absence qui attise la flamme comme le vent du sud gonfle les forêts dévastées. Nous. La signature, d’un roman, d’une nouvelle, la préface d’une vie surtout.

4 janvier 2008

Là-haut.

C'est la mort du réel dehors et je fais mal dedans comme c'est moche dehors, j'arrache des lampions pour illuminer ma bouche. Une ballade. Celle des anges sans la poussière. Papa cligne là haut. A en être indisposé. Ca coule. Pas de sang. A l'indigestion. Nous ne vomissons plus la vie à l'intérieur, sa peau retournée douce, cachemire. Hiver. Je suis poussière. Je pousse hier. Le vent me porte. On verra jusqu'où. Les gamètes dans le corps, la comète dans le ciel. C'est pareil. Etre et non être. Nous sommes la rencontre du fleuve puissant et démesuré. Mon amour pour toi impulsif. Je suis l'idéaliste des possibles. Je défie l'impossible, juste me mesurer aux murs glissant avec pic à glace pour creuser des petits trous et y mettre le pouce, puis deux, puis fleur, puis sourire, puis soupire, puis entrechat et chienne crevée. Tu as des plumes d'ange dans les yeux, fais les glisser jusqu'à mon dos, que le corps dur, m'écorche de petits mots que tu me liras de ta voix d'inconnue. Mon amour, mon mystère. Ma ligne rouge, et mon nez cassé. A m'éclater la tête contre le mur de ton absence. Il s'enfoncera dans le sol, parce qu'à force de négliger l'absence, d'entretenir la présence, tu verras, ma tour brisera sa défense, plus haute. Je catapulte mon bras je n'ai plus d'archet. Tu sais. Que le feu, sur la langue, le feu sur les reins, et toi, et nous à entrechoquer.

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  • une fleur qui a poussé d'entre les lézardes du béton, un sourire qui ressemble à une brèche. Des pétales disloqués sur les pavés à 6 sous. J'entends la criée, et le baluchon qu'on brûle. Myself dans un monde de yourself.
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