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8 avril 2023

Noyé

Lorsque je relis ce que j’écris, depuis quelques semaines, je trouve les textes assez pertinents, parfois fins, psychologiquement pertinents lorsqu’ils traitent des individus. J’y vois aussi, c’est le tragique, l’expression d’un fou, fou, celui-ci, qui perd-ît le contact avec la réalité à cause de tout ce qui, auparavant, lui semblait juste et bon et droit, tout ce qui avait un nom et non un autre, que tout ça, en même temps s’est aboli et comme cet effondrement ne suffisait pas, un monde, par dessus, plein de figures voraces, s’y substitue. 

La parole du fou, soudain, fou, oui, celui qui traverserait les siècles, gardant les mêmes yeux, les mêmes gestes, la même langue et qu’on déclarerait fou du dernier registre parce que ses propos, démodés, ne correspondraient plus à l’époque.

Fou, paroles du fou furieux, s’agitant, comme dirait on sûrement jeté dans la fosse aux lions, le condamné s’agitant, fou, oui, celui qui face aux monstres tente de ruer. Son sort promis, cet arrêt, que n’aurait-il dû s’y plier. Or

Je me relis, un fou, qui se débat, lucide dans tout le vain des gestes. M, je le sais, se débattait pareil, dans la vie, dans la Loire. 

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8 avril 2023

S2.

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S2, que j’ai rencontrée à l’hôpital de jour, durant ce temps atroce - si solitaire - où la quétiapine diffusait en moi son sommeil croupi, me suit depuis quelques jours sur Instagram. S2, est une fille plutôt jolie, qui souffrait d’anorexie mentale qui, celle-ci, la mena au bord de la mort, sauvée de justesse par l’institution médicale et par F., son compagnon, 40 ans de plus qu’elle. Couple, qui, de l’extérieur, elle jeune fille de 28 ans et lui homme passé deux fois, semblerait un de ces couples tout en laideur, de domination et d’emprise psychique, or, F. et S2 sont devenus leurs conditions de survie réciproques et, tout jugement extérieur, parce que trop prompt et systématique - ce que nous appelons désormais ici le simonisme - les condamne d’avance, sur leur passage, toujours, bruisse un vent nuisible. 

 

S2, vient d’une famille bourgeoise, elle se met en scène dans ses story ou dans ses réels (elle ancienne captive de l’institution médicale, lieu de déréel) en tant que blogueuse de mode. Elle emprunte aux influenceuses les poses, mime leurs attitudes, leurs lieux de consommation, emploie la même foule de # qu’eux pour mieux référencer - dans l’inutile déluge - ses posts. Elle écrit, dans sa bio, au-delà de sa nouvelle occupation de blogueuse de mode ; j’apprends à vivre. Comme si, à cause de l’enfermement, elle vivait - avait vécu - dans une dimension voisine de la nôtre, dimension alentie, espace ingérant les neuroleptiques. Son monde aujourd’hui montre des marques arriérées et démodées. Non de ce démodé vintage qui contient sa part de style, dans son originalité assumée. Démodée, alors, en ce qu’elle croit et veut se conformer pourtant tombe à côté. Cette petite dissonance, large assez pour rendre le tout odieux.

les enfants, lorsqu’ils imitent leur idole, le plus souvent, reprennent d’eux les signes les plus extrêmes, la coupe de cheveux, la forme des vêtements, mais il s’agit de versions excentriques, ratées pour ceci, ou diminuées de leurs idoles. Le cas de S2 en diffère ; elle copie au passé. Son monde, cet enfermement, donne à tout son être du retard quand elle souhaite s’incorporer au monde, grumeaux, quelque part, elle demeure malgré tous ses souhaits, à la surface glaireuse. La lumière de ce monde, cette lumière évidente, comme celle du soleil, lui parvient avec retard. 


S2, boit des cafés de chez Starbucks, tourne sur elle-même, joue enfantine, provinciale en quelque sorte, province reculée même du bocage Morvan elle paraît, cette campagne, paraît rurale. S2, pose la main sur sa bouche, dans un geste qu’elle aimerait léger de provocation et qui ne se montre que grossier et gênant. Elle ne sait pas suggérer parce qu’elle emprunte aux autres une grammaire inconnue, je ne perçois d’elle que la syntaxe erronée. Revenant à cette idée de province, elle constituerait le prix de choix, d’un représentant de commerce du XIXème siècle qui n’aime rien que, promettant la grande ville à l’ambitieuse aubergiste, trousser sa naïveté. Parce que S2 est jolie ou, j’aimerais dire, était jolie, de se confondre avec un temps qu’elle comprend mal, de se dissoudre dans le banal où, d’y jurer bruyamment, elle apparaît odieuse, hors-sujet. 

 

S2, surtout, dans cette attitude désespérée, tente d’être au monde, se réapproprier ce corps qui faillit périr de dépérir, elle l’investit, superficielle, forcément, avec ce qui en elle, depuis enfant, jeune fille bourgeoise, jolie blonde aux clairs, française très de souche, on lui promettait de destin, enchante le monde, attire les regards vers toi, ta valeur se mesure aux yeux posés sur toi ou, aujourd’hui, à tes followers. Il lui reste, encore, du temps, que je lui souhaite beau. S2 suit 1500 personnes et compte 500 followers. 

 

Parce que pour S2 être normale, surtout, c’est être vivante, refouler tout loin la douleur ancienne, la mort qui guette et qui dans les guêtres nouvelles étouffent. Alors, que sa normalité espère aussi les suffrages des autres, quoi de plus normal, elle cherche à exister. Trouver chair. 

6 avril 2023

Perversions.

Reconnu fou officiellement et condamné d’office à cette posture on me prête, dans le même temps, le titre de manipulateur en chef comme si, entre ces deux positions, une contradiction insoluble n’existait pas. Evidente, pourtant, qui, fou, commet des actes irréfléchis, ne peut agir que de pulsions en pulsions, ne saurait être manipulateur ou, alors, seulement le pire, le plus maladroit, le dernier des derniers en la matière.
Fou proclamé on m’imagine aussi le plus vil et le plus méchant et si, vil et si méchant, fou tout à fait, irraisonné, si vil et méchant Pauline ou Maxence tous les autres grisatres auraient vu les images en mouvement, entendu, ils auraient su, or même le jour que je me tuai sans mourir en entier - parce que du suicide tenté nous mourons à nous-mêmes qui s’y essaya le sait, connait cette brèche ouverte en soi - jamais je n’aurais exposé à ce monde là ces choses là. La justice, le sentiment de justice, voilà ce qui m’habite et avec quoi je me bats dans l’indifférence générale et si, tué, j’exposais, alors, aux accusateurs et calomniants, tout mon dossier, je le limitais à ces coupables là, désolé, bien entendu de ce qu’il en résulterait de dommages collatéraux. Le fameux je suis traumatisé d’avoir vu ça. Le traumatisme, celui-là second et non dérisoire, je le subis aussi et, ceci, exposait, combien en plein, moi, je ne mens pas. Que je peux soutenir, par des éléments objectifs mon mien récit.
Fou, pourtant, je limitais, autant que je le pouvais, les dégâts, je posais, encore, à ce moment de ma mort une borne tandis, même que j’allais, moi-même, en dehors du borné. Je ne pouvais pas aller jusque là. A défaut d’avoir été entendu et écouté. Pourtant. Je laissais sur le blog ce lien où tout existait pour que mes parents, abattus, puissent, s’en saisissant, se venger de ceux et celles qui manquèrent et truquèrent. Que, dans leur désespoir, ils puissent s’accrocher à quelque chose que la justice déniée, ici, moi vivant, ne laisse aucun espace respirable désormais, à celles et ceux, dont je sais aujourd’hui les tristes manoeuvres et combien, la dénonciation ne naquît pas vraiment du simple esprit de H. mais fut bien conditionné et incité jusqu’aux mensonges tonitruants.
Pourtant, oui, fou, méchant, manipulateur, tout imbibé des contradictions les plus atroces qui vous permîtes de me fouler autant que le peut une foule, pourtant, oui, je n’irai pas plus loin que ce que je dois. 

5 avril 2023

Baiser.

Nuit étrange et tourmentée, solitude, sentiment de solitude. S. m’a demandé si elle pouvait passer. Alcool en abondance et à jeûn. Distance étonnamment bien tenue d’elle à moi. Puis, l’accès de S. qui veut baiser et pas moi, qui insiste pour baiser et moi je ne veux pas ce qui l’énerve. Les mots étranges, pas entendus depuis longtemps, maintenant, le défonce moi, qui toujours, au-delà des mots, dans la littérature - champ d’expérimentations bien plus fécond, pour moi que le lit où je vanille - me surprend. Une langue étrange à mes oreilles celle-ci, de la violence verbale. S. insiste, très soûle et moi autant. Deux bouteilles de vin, chartreuse jaune et verte, genepi, whisky. Dans la cuisine quand je m’affaire aux moscow mule, S. mate mon cul, elle dit, qu’elle mate mon cul. L’alcool la rend lubrique, folle de désir qui, frustré, se muera bientôt en violence sourde. Violence du désir, d’abord, celui des mots exigeants, du baise moi, du défonce moi, elle veut, dit vouloir être prise. S. me plaît mais je ne veux pas baiser tandis que S. insiste jusqu’à la crise, jusqu’à devoir lui dire, à six heures du matin, de partir, elle hurle et tempête dans l’appartement en cherchant ses vêtements. Je voulais dormir, elle, allongée près de moi, nue, ne voulait pas dormir. J’enregistre, pour lui exposer demain, sa crise, dix-sept minutes d’un audio coupé en deux. Deux crises successives. Alors S. part. Je connais son tempérament, après son départ, sans mes lentilles, je tatônne sur la table, l’appartement pue le tabac, elle fume vingt cigarettes, en partant elle prît la bouteille de chartreuse. Comme ça. Par vengeance. Comme signe de mécontentement. Comme protestation. Puis, sommeil, moi, quelques messages échangés pour dire que je ne suis pas fâché, S. qui venait pour me secourir de solitude et qui, malgré la fin étrange et bizarre, par sa présence, me protégea de ces nuits infernales, répétitives et mécaniques qui m’agonisent depuis des mois. Sommeil sans rêves, coma de quelques heures, le réveil sonne une première fois à 10h57, je le règle pour 11h30. Un expert passe à midi pour évaluer l’indemnisation du dégât des eaux de l’appart’. Café, douche, je range rapidement, des cigarettes partout, le briquet d’adolescente de S., oblongue et bicolore, une odeur tenace de tabac, mes cheveux empestent, je me débarrasse des mégots, main tremblante des grosses cuites, pas de gueule de bois. Je pulvérise dans l’appartement la bombe aérosol d’huiles essentielles, l’odeur de tabac, la cendre, cette ombre de la soirée d’hier, se dissipe. S., suce bien, sait faire jouir, y compris les garçons compliqués comme moi, par là et, tentait, hier, pour négocier le défonce moi, de me sucer jusqu’à jouir or, je ne voulais pas, malgré la promesse de ce rare plaisir pour moi et ma mutilation génitale. Je bande sans effort, le moindre frôlement m’excite, mécaniquement, je bandais sans vouloir baiser, mon corps réagit sans concerter ma tête.


S., en gueule de bois, crise, j’en ai l’habitude depuis des années, toute la matinée reçue une salve d’injures, le feu roulant que, chez elle je redoutais tant, jadis, qui aujourd’hui m’indiffère, parfois je me laisse prendre et commence à me défendre, tandis qu’il suffit d’accueillir ce désordre des nerfs, puis ça passe. Elle débonde, ici, j’évacue. A cette heure-ci pas encore reçu ses excuses qui, je le sais, ne manqueront pas. Avec S. il ne faut jamais se défendre parce que, comme dans toutes les situations sociales, nous trouverons toujours des reproches d’apparence légitime, d’eux elle se saisit pour justifier sa colère et ses caprices. Les raisons se contentent de les habiller d’un peu de raison. Se défendre revient à les accréditer et tomber dans la spirale sans fin. S., dramatise à l’infini, aime les poses dramatiques, vous dira que, par exemple, j’ai parlé de ça avec F. qui dit que, Même X pense que. Cette nuit elle ne manqua rien de son rôle éventail.

Dans l’appartement, les vêtements roulés en boule, de S., son pull rose, sa jupe (?!), son châle 30% cashmere son parfum puissant. Je lui écris tu as laissé plein d’affaires elle répond je sais, je suis rentré cul nu. D’où la présence de la jupe. Sa bouteille d’eau évian. J’imagine S, rentrer chez elle, en uber, cul nu, la bouteille de chartreuse dure, qui défonce comme moi je ne voulais pas. Etrange le pull la jupe, un fantôme de la nuit, le corps sans matière ni violence, trace ou essence, de S.
S. dit je ne veux plus jamais te voir. Caprice commun de S. 

4 avril 2023

Saint-Simonisme ou étude de la lâcheté morale (1)

Du Saint-Simonisme ou Brève étude de la lâcheté en matière morale.

Partie I : Aspects Théoriques

(brouillon)

 

 

Ma situation actuelle m’expose le monde contemporain et le portrait psychologique que je peux dresser de celui-ci. Marine Simon, dont je parle en abondance, est un produit type de notre époque de, justement, en incarner aussi sa limite - au sens mathématique du terme.

 

J’avais, bien avant que Marine Simon ne se mette sur le passage de ma vie à moi, déjà pensé son cas. Marine Simon cristallise une époque dans son combat, en tant que femme, contre les violences sexuelles et sexistes et, plus généralement, d’un féminisme de luttes. Marine Simon cristallise aussi autre chose, plus grave, elle possède en elle une idée de la justice et d’une justice qui se rend sans rendre compte à rien ni même…à sa propre idée de justice. Purges staliniennes. Qui, parce qu’animées d’une idée de bien autorisent à leurs autrices toutes les sanglances. Si les principes du côté des justiciers déclarés sont suspendus il se trouve, qu’en miroir, les limites du côté des condamnés putatifs, le sont autant. Seul un état de guerre en peut résulter. Une guerre totale.


Marine Simon m’intéresse en ce qu’elle présente - sans prétendre ici émettre un diagnostic - certains signes du spectre autistique, son incompréhension - admise par Marine Simon-même - du second degré et de l’implicite, son application de la dernière rigueur des principes moraux auxquels elle adhère y compris lorsque, comme nous le verrons, l’application rigide de ces principes entraîne mécaniquement leur destruction pure et dure.

 Disons, pour l’étendre plus loin, que Marine Simon se fixe des maximes qu’elle applique au monde sans nuances, sans l’acte de traduction nécessaire, pourtant, pour donner à la vie sociale sa couleur étrange et, tout en même temps difficile. Difficile parce que forçant à une lutte intérieure, à l’inquiétude de mal faire ou de se tromper. En bref, comme la philosophie - discipline, on ne le croirait pas, que Marine Simon étudia - requiert le questionnement, la justice requiert le doute. S'en dispenser resort nécessairement à l'idéologie.

Cette nuance, qui sent parfois la merde, parfois la rose et parfois l’air tout simple, est la vie. Refusant la nuance, c’est d’oxygène que l’on prive l’humanité.

 L’exemple type, j’en parlais précédemment, tient au jour que Marine Simon a informé MA des accusations qui me visaient en prétendant, alors - y croyant sûrement même - avoir mis en balance deux intérêts. Celui de la victime H., qui aurait préféré que personne ne sache rien, et celui de son amitié pour MA. Marine Simon a alors tranché, à fort coût selon elle, en faveur de l’amitié. Nous pourrions voir, enfin, Marine Simon accablée d’un cas de conscience ici, c’est à dire d’une douloureuse interrogation, or Marine Simon n’a pas réellement tranché. Elle n’écrivit à MA que parce que moi, déjà, je savais, et qu’elle s’apprêtait, MA, à le savoir. Le message de Marine Simon adressé ce jour à MA, ne laisse aucun doute à ce sujet « tu es peut être déjà au courant par L. ou par J. ». Marine Simon a utilisé une situation dépouillée de tout enjeu pour se donner l'air  d'un cas de conscience. Or
Elle n’a, toujours pas, tranché, donc choisi, jamais. Disons que son cas de conscience est celui du tueur qui se demande s’il doit tuer sa victime avant ou après dîner.

L’un des motifs, j’y reviendrai plus tard, qui conduit Marine Simon, et d’autres de sa trempe (je pense à X.) à appliquer radicalement et sans concession les maximes qu’ils se choisissent tient à ce qu’ils font peu confiance à leur jugement in situ. Et, plutôt que de se voir abusés, préfèrent simplifier le réel à l’extrême d’où, en ma situation particulière, le refus catégorique et absolu de Marine Simon d’échanger avec moi, malgré, il faut le dire, de claires malvoyances et trucages de sa part. Dont certaines - j’en parle avec l’avocate - relève de qualifications juridiques. Refus de Marine Simon qui se motive, d’une part, par sa peur d’être dupée à cause d’une rhétorique très habile ; d’autre part, là nous entrons dans la lâcheté, de voir mis en péril un édifice purement théorique, en somme son refus de permettre l’entrer de l’humain là, où, trop à l’aise avec le concept, elle pouvait purger. Puis se rendormir, toute tranquille, ou, si insomnie - Marine Simon en vécut de douloureuses et assassines - centrée exclusivement sur elle-même.

Au sujet des qualifications juridiques je sais, parce que le plug-in qui me permet de connaître les c/c et les screenshots m'en informe, que Marine Simon ou d'autres s'imaginent, ainsi, pouvoir ester contre moi. Je ne peux autrement que m'en réjouir puisqu'alors - enfin - mon récit se libérera que, surtout, à mon tour je pourrais mettre en oeuvre, judiciairement ce que, pour l'instant, je dois laisser en sourdine. Il vous faudra toustes, discuter avec votre "corbeau" plus idiot que ses consorts corvidés tant il vous trahit par sa loquacité. 

 Y., lorsque j’évoque la situation actuelle, tranche dans la défaveur la plus absolue vis-à-vis de Marine Simon. Ce à quoi je ne peux adhérer en entier parce que je sais qu’aucune malice ne motive Marine Simon. L’objet de son mouvement ce n’est pas la vengeance, pas la haine, pas la revanche, Marine Simon est animée, sincèrement par la justice, une justice cruelle rendue par, je le préciserai plus tard, un être lâche, la lâcheté de Marine Simon, lâcheté morale y compris, dépasse de mille coudées son sens de la justice et de la morale.

Or, Marine Simon ne peut reconnaître ce qu’il y a d’absolument immoral et contradictoire avec même les maximes que Marine Simon se fixe et fixe en Marine Simon. Marine Simon ne discutant qu’avec des gens en accord avec Marine Simon et, qui loin, en réalité, de défendre les idées de Marine Simon défendent la personne de Marine Simon, ainsi, Marine Simon protégée par des discours avalisant les siens, Marine Simon se pense juste. Comme les jurés des procès staliniens. Marine Simon n’a pas ou non raison, Marine Simon est raison. 

 

L’enfer, Marine Simon le pave d’un carrelage bariolé, alternant les dalles de bonnes intentions et de rigidité morale. Si, peut-être, Marine Simon vernit certains de ces carreaux de sa satisfaction morale, il ne s’agit pas seulement d’une bande superficielle mais d’un principe que l’on image de survie et qui, de survie, porte aussi en lui son meurtre. Me mena, moi, par silence et rigidité - effilée la rigidité injuste comme un pal - à la mort et à la cisaille des trains. 

 

Je m’attarde sur le cas spécifique de Marine Simon justement en raison de sa singularité, en ce qu’il me permet de dire du monde. Si, par exemple, je ne m’attarde guère sur cette autre fille, Esther, dont j’ai déjà mentionné le nom c’est qu’elle, toute pleine de malice et de frustration, ne vaut pas plus, pas mieux que l’injure. Des comme ça toutes les époques en ont plein les décharges. 

 

Je me souviens n’avoir jamais entendu Esther parler positivement des absents. J’ai, une soirée, dû quitter mon salon parce qu’échangeant avec M-A, elle ne cessait de médire et, parfois pire, ce qui lui valut au moins deux - dont j’ai connaissance - ruptures amicales, trahir tous les secrets qu’elle sait. A cause de son histoire personnelle, elle se saisit de mon affaire pour éructer, je ne trahirai pas ici son atroce jeunesse, son enfance gâchée. Elle n’en demeure pas moins une coupable, 

 

 

Nous devons maintenant faire un détour par le genre pour expliquer comment, hors les cas de conflit - comme actuellement - les traits autistiques - aussi parce qu’ils sont peu marqués - de Marine Simon lui permettent d’exceller socialement. Les femmes, par le retrait qu’on leur impose, sont des observatrices aigües de la comédie humaine, position privilégiée et contrainte qui, par nécessité de survie, les force à s’adapter au système de domination en place. Cette mécanique, étendue aux traits décrits chez Marine Simon, lui permet de s’adapter, de façon plus globale, aux exigences sociales. Système plus large, plus total que le simple partriarcat mais fonctionnant, aussi, avec ses règles, ses implicites, ses comportements adéquats, pertinents, valorisés ou proscrits. Système dont nous percevons, la plupart d’entre nous, les règles d’instinct sans, ou rarement, les interroger parce que ces conventions - davantage encore que ses règles, même pour les inadaptés, ne forment pas une barrière au monde, pour ainsi dire, la plupart, nous ne les voyons. 

 

Cette affirmation je ne la sors pas de nulle part, il se trouve, qu’en effet, le TSA se trouve largement sous-diagnostiqué chez les femmes à cause de ce qu’elles semblent tout à fait conformes socialement. Conformité née, en réalité, d’une capacité d’adaptation supérieure, entraînée depuis l’enfance, pour qui, femme TSA ou neurotypique, revient au même. Les minorités disposent, c’est un autre sujet, de ce qu’on nomme le privilège épistémique. 

 

Le cas de Marine Simon, ici, est exemplaire en bien des aspects que je vais tenter de détailler, je connais Marine Simon depuis de nombreuses années désormais et je l’ai vue, au fur et mesure du temps passé, développer ses compétences sociales, acquérir des aptitudes de premier ordre pour s’insérer habilement dans tous les espaces et, plus que d’y tenir un rang, s’élever au-delà de la place moyenne - sans régner, Marine Simon ne vise aucune domination. 

 

Aptitudes et compétences dont elle ne se trouvait pas dotée naturellement. Il s’est agi d’un apprentissage quasi-conscient, favorisé par d’excellentes capacités d’observation et une envie, très nette, de conformité - qui ne doit pas se confondre avec conformisme. Conformité pour ne pas dépareiller et, ce faisant, paraître ultra pertinente. 

 

le fait d’être jolie, évidemment, n’est pas étranger à l’affaire, la beauté, comme l’ont montré d’effroyables études, dispose autour de l’individu un halo qui le protège et le favorise. Mais la beauté ou non de Marine Simon est secondaire, en réalité, ne concerne pas la mécanique qui l’anime mais seulement, la facilité d’intégrer tel ou tel groupe. Le fonctionnement eût été le même, plus lent peut-être, mais identique, forcément.

 

Marine Simon ne dispose pas en propre de ses actions, Marine Simon n’en jouit pas d’instinct sauf, à force de répétitions, faire du geste mécanique, comme tisserande, une seconde nature. Si, dans les premiers temps de sa vie, ce manque d’intuition donnait régulièrement à Marine Simon un air hors-sujet, Marine Simon sut rapidement y pallier par, d’abord plus jeune, ce qui parût une timidité et qui, de façon inconsciente évidemment, tenait d’une dissimulation, puis par exercices et expositions à la vie sociale. Chanceuse, en ceci, 

 

Il ne faut pas croire que Marine Simon cherche à manipuler elle compense de la sorte un défaut congénital qui n’est pas une impossibilité à ressentir, comme chez un psychopathe, mais une difficulté à traduire ses ressentis en gestes et en actes adéquats. Elle a, aujourd’hui, parfait son modèle jusqu’à une certaine perfection dont, il faut le dire, et c’est pourquoi elle m’intéresse sans que je la fasse voisiner immédiatement la curée, Marine Simon ne poursuit aucun intérêt égoïste. Ou, si égoïste, qu’elle ne pratiquerait pas, de façon consciente, au détriment des autres. Cette capacité elle ne l’emploie pas aux dépends des autres mais, surtout, à son bénéfice et à sa survie.

 

Elle passe aisément pour une amie formidable et il serait injuste de lui dénier cette qualité, elle remplit toutes les cases mais, justement, remplit les cases ce qui lui interdit, aussi, de traiter toute situation exceptionnelle, tout débordement. Si son écoute peut fasciner c’est qu’elle correspond à un idéal d’écoute, elle donnera, en ces circonstances peu de conseils inventés, répétera, en les adaptant, ceux déjà valides et validés - nous comprenons ici son appétence pour la psychanalyse par exemple ou cet autre livre - que j’ai lu pour ce billet - pour en finir avec le ressentiment de Cynthia Fleury - bavardage apolitique.

 

Un trait caractéristique de ceci, de ce qu’elle joue des rôles réside en sa quasi impossibilité à mélanger les groupes auxquels elle appartient. Cette étanchéité n’est pas absolue mais elle est radicale. Il s’agit d’un principe qu’elle peut, pour justement le cacher - il n’a de validité et d’efficience que de son invisibilité ; sa révélation entraîne son abolition - tempérer. Sa personnalité, cohérente prise dans chaque groupe, se révélerait tordue dans un brassage plus large parce que sa personnalité ne se confond pas avec un intime, un je, il s’agit de performances extrêmes, de persona jouées radicalement, de Marine Simon 1 Marine Deux Simon Tre Marine Simon ; Marine Simon etc ou

 

Marine Simon passe sincèrement, du groupe des philosophes cathos, au groupe des poètes de celui-ci aux aventuriers de la nature. Marine Simon manquerait-t-elle de convictions ? Non, comme je l’écrivais Marine Simon se fixe des maximes et s’y tient, certaines transcendent les groupes d’appartenance, leur expression, seulement, concernant le groupe changera de formes. Mais c’est que cette transcendance est aussi un signe de ses appartenances parce qu’elle peut produire le récit de ses refus et, donc, inscrire plus profondément, dans ses groupes moraux, son appartenance. Seulement Marine Simon pose une tache sur ses relations en ce qu’elle délaisse, plus facilement, celles les plus installées ou Marine Simon opère une pondération permanente entre les différents groupes qu’elle investit, accordant toujours la primeur au plus récent et, parmi ceux déjà constitués, la majeure partie de son temps aux plus intéressants matériellement. Ce n’est pas l’aspect le plus joli. C’est aussi le plus ordinaire. A la différence des autres humains, Marine Simon y excelle ici encore et parvient, à donner l’air de, auprès de quiconque, faire de son mieux, faire de sa compagnie même, un privilège, j’apprécie l’artiste. 

 

Alors pourquoi tout ça ? Pour conclure, enfin, sur l’hypocrisie, la lâcheté et la cruauté de Marine Simon qui, toutes ensemble, contredisent tout ce que Marine Simon prétend être et dont elle ne se garde, miroir réel parce qu’atroce, non en s’interrogeant sur le bien fondé de ses actions, mais en cherchant, dans ses groupes d’appartenance, la validation. Il ne lui importe pas de savoir si elle agit bien vis-à-vis de ce qu’elle a édicté elle-même mais si le groupe - les groupes - la confortent dans son idée. Elle a des principes mais peu de valeurs. 


Marine Simon prétend rendre la justice, s’indiffère des effets de cette justice, pire, alors qu’elle dispose entre les mains de possibilités d’émergence de la vérité elle s’en détourne sans chercher, avec personne, aucun moyen de justice. Pourtant, dans un cas de violences sexuelles, une immense partie de féministes à quoi elle adhère, déplorent que le traitement judiciaire du viol ne permet pas le traitement adéquat de celui-ci, c’est à dire l’établissement d’une vérité cohérente, avec ce qu’elle doit porter de conséquences douloureuses pour chaque partie.   


Marine Simon se cache derrière la volonté de qui plaint et se déclare victime. Marine Simon se dépossédant ainsi de toute agentivité propre. Marine Simon se dispense de cas de conscience en prétendant respecter un principe supérieur croire les victimes. Comme si ce principe possédait une valeur absolue. Comme, si, surtout, ce principe en était réellement un. Or il ne s’agit pas à proprement parler d’un principe moral, au mieux d’une règle qui vient suppléer un défaut historique : la non croyance des victimes. Cet énoncé repose, donc sur ce présupposé « les victimes ne sont pas crues, il faut les croire absolument ». Or, il est impossible, pour ne pas dire complètement fou, d’imaginer que les victimes disent absolument la vérité et toute la vérité. Croire ceci et l’appliquer comme Marine Simon - pour les motifs déjà exposés - engendre des conséquences extrêmement graves et périlleuses. Parce que l’application rigoureuse de cet énoncé n’a de valeur que si, en effet, la victime, à un quelconque moment, n’était pas crue ou battue en brèche. Je ne crois pas, qu’ici, ce fut jamais le cas. 

Marine Simon n’a donc pas su tirer toutes les conséquences de ses propres principes. Nous menant jusqu’à une série de drames dont j’ignore, encore, jusqu’où ils retentiront.

Je suis fatigué. 

 

Ainsi voilà Marine Simon, petit éloge de la morale. La deuxième partie illustrera ce que j’ai pu, depuis un peu moins de dix ans, observé. Un Saint-Simonisme en acte celui-ci. Parce que Marine Simon a aussi une histoire, a aussi un visage, se détourner du miroir peut faire perdre la face. 

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1 avril 2023

Limites

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1 avril 2023

Loïs

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Je finis l’épisode où Loïs se venge de celles, affreuses, qui harcelèrent, moqueuses, son fils Reese. Reese, atonique dans son lit, incapable d’autre chose que pleurer et pleurer, Hal, son père, presque s’en félicite, puisque les premiers jours de sa douleur, humilié, il n’émettait pas le moindre son. Reese, malheureux, que son frère doit laver parce que les plus simples gestes lui sont devenus obscurs, il a régressé anté-naissance et, au lieu du liquide amniotique chaud, il baigne dans une mare de douleur. 

 

Loïs affronte un cas de conscience de se surprendre, soudain, prendre du plaisir à ce qu’elle fait, à ce que la vengeance, en tant même qu’acte violent, la satisfait. Si je reviendrai, ensuite, par moi, il me faut ici un détour concernant qui moi me heurte avec, pour qui sait, l’injustice que l’on connaît. Lorsque des personnes agissent au nom du bien trop souvent ces personnes - je pense ici à Marine Simon ou Esther - se déchaînent, considérant qu’une juste cause permet toutes les violences, le renoncement à toutes les normes morales qui, en dehors de ces circonstances, auraient cours - ces mêmes personnes, d'ailleurs, s'indignent sûrement de ce que l'on veuille, par trop souvent, dépolitiser le sexe, lieu et pratique réservés. Un état d’exception de la morale qui devrait, pourtant, interroger en ce que, justement, un acte moral pour être moral vraiment, doit s’aborder avec prudence à cause de ce que, se prévalant de la justice et du bien, ses conséquences doivent porter bien et justice. Toute précipitation entraîne chaos. Prudence nécessaire. Sans quoi il ne s’agit plus que de cruauté et, in fine, l’objet ne devient plus la justice ni même la vengeance, qui en est la forme diminuée, un homonculus de justice, il devient le sadisme. La morale, ici, permet d’assouvir un vil désir et non d’atteindre la justice que, pourtant, on promettait d’accomplir. C’est la phrase de Marine Simon « Je ne dois rien à Jonathan » peut-être, effectivement, à moi rien, à toi, par contre, à tes actes et ton système moral, tout. Parce que la contradiction en toi porte dans son ventre des conséquences et, de les fuir, elles ne meurent pas, elles germent dans cette terre mauvaise, les fruits de ce mancenillier, je t’assure Marine Simon, ils sont vénéneux, leur ombre même est empoisonnée. Qu'on me pardonne alors, moi, de venir, peut-être des pourritures antérieures, du fumier, nourriture des porcs, que, dans tout ce désastre de fluides fécaux, émerge, moi, fruit, fleur carnivore, bien malgré moi, la baie vénéneuse. k

 

Loïs pleure devant son fils en lui rapportant ce qu’elle vient de faire, ces trois filles que, chacune, elle a torturé en visant ce qui leur était précieux. La première ses cheveux parce que fière de ses cheveux, la seconde, amoureuse de sa collection de poupées, les décapita toutes, la troisième la faisant passer auprès de ses parents comme une salope qui va se faire baiser partout et par tous. Loïs, en larmes, annonce à son fils ses récentes manoeuvres, désolé d’elle même de trouver dans ces actes un exutoire à autre chose que, seulement, consoler son fils. Elle s’en blâme, se reproche de cette forme tordue d’amour, regrette de, simplement, n’avoir pas écouté, juste, les sentiments de son fils de ne lui avoir offert que cette consolation égoïste, ainsi. Au lieu de l’attente muette. Reese, reprend vie. Il ne reprend pas vie devant le cas de conscience de sa mère. Il reprend vie d’obtenir une justice, de se rétablir dans le monde quand il croyait, pour toujours, se trouver du côté irrémédiable de la noyade,  un équilibre qui lui serait rendu, une ligne de flottaison, une vie dont on le privait et qui, privant lui à son tour, retrouve de la vigueur. Alors, il dit à sa mère qu’il y en a une quatrième, qu’elle sait qu’il y en a une quatrième, mais le cas de conscience s’est mis en travers, il fait obstacle à la vengeance, une autre idée de justice, de bien, de mal, apparaît. Qu’elle doit considérer, sinon comment se dire une mère ? Reese va mieux, pourtant, Reese, reprend vie. Alors, ensemble, parce que Reese ressemble à sa mère, elle le lui dit, ils contiennent en eux tous les deux une forte violence. Ils se rendent chez la dernière et accomplissent le tout de cette justice, une vengeance parce qu’aucune institution ne prend en charge ces cruautés, je me trouve à un point semblable, elle tenta, pourtant, par le responsable scolaire, d’obtenir une médiation, devant l’échec elle recourt elle-même à sa propre force, à son propre risque. Elle soigne. Se soigne. Le soigne. Loïs, contrairement à celles qui moi me firent et défirent, se pose la question, Loïs cruelle, jubilante, oui, se pose un moment la question du bien et du mal, fait parler en elle la douleur de ces filles, ce qu’il y a dans leurs têtes. Elle n’agit, à la fin, qu’après ceci, sa vengeance se fonde, d’abord, sur un principe moral, philosophique, celui du doute, de la possibilité d’avoir tort, de faire trop, elle se demande si rendre justice se fait sans conditions, que la condition soi, même, la plus minimale : s'interroger. Ces filles, agresseuses, ne se posèrent nulle question, je parle de toutes ces filles, celles de la fiction, celles, aussi, irréelles autant certes, de ma vie à moi. Elles périssent, meurent et souffrent de cette absence de cas de conscience parce que, contrairement à ce que ces autres pouvaient imaginer, il ne s’agit pas, d’avoir mauvaise conscience. 

Marine Simon, tu devais plus que tu ne crois. Si, jamais je n’attenterai à toi, de quelque façon que ce soit, parce que, après tout, ton confort moral te va bien et, après tout ce que tu as vécu dans ta vie de malheurs critiques je peux bien te passer ça. De justesse, je ne te mens pas, dans mon suicide, dans le cadavre pourrissant, quelque chose pour toi recelait, petite perle néfaste du fonds de la mort. Il y aura sur ton bonheur, peut-être un jour, un tout petit cas de conscience, comme ces grains de beauté dont on se demande, plus tard, s'ils ont toujours été là, ou si l'exposition prolongée au soleil provoque ce mélanome. Ce cas de conscience, petit plus tard, une tache de soleil, si l'on te demande, réponds que tu ne sais plus. Il faudra vivre avec. 

Margot , pareil, je peux bien lui passer, elle vécut toute sa vie avec l’idée de son sexe répugnant, pauvre coquillage mal conservé. Disons, que sa souffrance, elle, qu’importe aujourd’hui le mensonge, elle le subît au passé. Disons que c’est la forme, à elle, de justice. Sa réponse au léché flasque. 

Le léché flasque était une réponse à sa trahison. Arrêtons ici, seulement, le cycle des vengeances. Margot souci, de sa première tentative de suicide à neuf ans, de ses relations complexes et traumatisantes avec sa mère, a eu sa part de souffrance. 


Celle à qui je ne passe pas, comme de bien entendu, c’est Chloé, qui, par bonheur, sera justiciable, elle, non pas de ce qu’elle me fit, dont j’ai assez plaint dans l’indifférence générale ses agressions sexuelles, mais bien, ici, de ce qu’elle viola la loi en produisant un faux témoignage 

Pour m’endormir je lis ceci, en pensant à Chloé , ce texte ne parle que de toi, tu m’émeus ici. Dans le passage surtout puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

 

Douce berceuse, parfois, le code pénal. 

 

 

Article 434-13

Version en vigueur depuis le 01 janvier 2002

 

Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002

Le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.

 

Toutefois, le faux témoin est exempt de peine s'il a rétracté spontanément son témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d'instruction ou par la juridiction de jugement.

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